Pour commencer, ne vous en faites pas si vous n’avez pas maîtrisé toutes les compétences pratiques. Vous aurez l’occasion de vous exercer dans le cadre de vos tâches. La personne qui vous oriente s’attendra à ce que :
Selon le poste que vous obtenez, vous pouvez avoir un horaire à temps plein ou à temps partiel. On distingue également les postes permanents, temporaires et occasionnels. Tous ces types d’emploi ont leurs avantages, selon votre situation.
Le professionnalisme infirmier est une notion complexe. Souvent identifié au respect de normes, d’un code de conduite ou de compétences qui caractérisent les « meilleures » pratiques (fondées sur des données probantes) dans un domaine d’activité, le professionnalisme se rapporte aussi au comportement adopté dans l’application des compétences et des connaissances. Le professionnalisme signifie que vous comprenez votre rôle de soignant ou de membre d’une équipe interprofessionnelle de soins de santé et que vous réalisez l’influence de vos gestes sur l’expérience vécue par les patients et par vos collègues.
« Si ce n’est pas écrit sur la fiche, ce n’est pas arrivé » - vous avez sans doute entendu cela plusieurs fois. Or, c’est VRAI. S’il y a un moment où les détails de la condition d’un patient sont importants, c’est MAINTENANT. Vos fiches seront certainement étudiées pour reconstituer ce qui s’est passé si un problème survient avec un de vos patients. Voici quelques conseils sur la façon de remplir les fiches :
SUJET – objet/raison de la note (p. ex., modification soudaine du niveau de conscience);
DONNÉES – texte donnant des renseignements subjectifs et objectifs;
ACTION – qu’avez-vous fait devant cette situation? C’est là que vous documentez votre intervention (p. ex., vous avez avisé le médecin, administré un analgésique);
RÉACTION – comment le patient a-t-il réagi à votre intervention?
Que vous soyez aux études ou membre du personnel infirmier, vous pourrez poser des questions à un directeur ou un coordonnateur clinique dans le cadre de votre orientation avant d’arriver à cet endroit, notamment pour savoir quelles communautés culturelles sont desservies par votre établissement. Vous pouvez aussi interroger vos collègues sur l’intégration de connaissances culturelles respectueuses (y compris la langue locale) dans votre pratique. Dans certaines régions, il existe des documents d’orientation visant à accroître la sécurité culturelle des communautés avec lesquelles vous allez interagir. Il vaut la peine de faire quelques recherches sur la région, pour vous renseigner sur les peuples et l’histoire des territoires traditionnels où vous travaillez. De plus, vous devez toujours faire preuve d’humilité envers les cultures autochtones (et toutes les cultures d’ailleurs) – demandez-LEUR de vous « enseigner » quelques mots qui vous aideraient à les aider. Conservez un carnet d’expressions culturellement adaptées pour mieux retenir leur prononciation. Demandez aux personnes dont la culture ne vous est pas familière s’il y a des traditions ou des pratiques que vous pourriez inclure dans leurs soins.
Il existe davantage de ressources en anglais pour l’instant. Cependant, le Plan d’examen et le Cours de révision duNCSBN constituent d’excellentes ressources à consulter en français.
Excellente question. C’est une décision très difficile à prendre. En bout de ligne, peu importe ce que vous avez entendu au sujet de la version française du NCLEX, ce serait une bonne idée de passer l’examen dans la langue dans laquelle vous êtes le plus à l’aise. Quand vous aurez pris votre décision, ne la remettez pas en question et utilisez les ressources à votre disposition dans la langue que vous avez choisie.
Les infirmières et infirmiers sont protégés par la Loi canadienne sur les droits de la personne (la Loi). La Loi définit le harcèlement comme « tout comportement inopportun et offensant d’une personne envers une autre personne en milieu de travail ». Les comportements offensants comprennent les actes, propos et exhibitions discriminatoires. Ainsi, le fait qu’un patient/client tienne des propos à caractère racial envers une infirmière ou un infirmier constitue du harcèlement.
La Loi précise que le comportement doit être répétitif pour constituer du harcèlement. Autrement dit, le patient/client doit tenir des propos à caractère racial plus d’une fois. Si vous avez demandé à un patient/client de ne PAS tenir de propos à caractère racial et qu’il continue de le faire, vous avez le droit de refuser de vous en occuper. Ceci dit, un acte unique de racisme peut constituer du harcèlement s’il est assez grave pour avoir des effets importants et durables sur l’infirmière ou l’infirmier.
En plus de la Loi, les infirmières et infirmiers du Canada bénéficient de la protection du Règlement sur la prévention du harcèlement et de la violence dans le lieu de travail, qui précise ce qu’est un « lieu de travail », ce que sont les actes de harcèlement et en quoi consiste l’obligation de l’employeur de s’assurer que le lieu de travail est psychologiquement sécuritaire.
Si un patient tient des propos à caractère racial, la première étape consiste à vous adresser à votre infirmière surveillante/infirmier surveillant pour discuter de la possibilité que cette personne soit confiée à quelqu’un d’autre. Vous pouvez également communiquer avec votre syndicat et votre organisme de réglementation.
Références:
Loi canadienne sur les droits de la personne
S’agit-il de harcèlement? Outil au service des employés
Règlement sur la prévention du harcèlement et de la violence dans le lieu de travail